Montée du Grand Colombier sans voiture samedi 08/06
Hello,
demain entre 9h et 15h, le Grand Colombier sera exclusivement réservé aux vélos e5 autre engins sans moteurs.
Je vais faire 3 grimpées par Lochieu, Anglefort et Culoz puis monter le col de la Biche et faire demi tour au sommet.
Départ d’Artemare vers 5h15.
Bonne journée,
Stef
Hello la RSM,
un CR de ma sortie épique d’hier et le mot est faible.
N’ayant pu rouler vendredi cause météo pourrie, je décide d’avancer d’une heure mon départ pour Artemare et c’est à 3h30 tout pile que j’enfourche mon vélo. Ayant malheureusement oublié mon maillot, je n’ai qu’un marcel sur moi, enfin le T-shirt technique, avec des manchettes et un imper en gore tex.
La température est de 13°, aucun vent, il fait bon mais il fait évidemment nuit noire et pas un chat dans les rues, à part 1 ou 2 voitures 😁.
Bon c’est la merde car n’ayant qu’une minuscule poche dans mon imper, j’enfile par dessus mon cuissard mon bermuda pour bénéficier des 2 poches sur le côté afin d’y glisser mon ravito mais je n’ai pas de place pour mon nécessaire en cas de crevaison…
Le pote que je dois rejoindre pour 8h à Artemare doit m’emmener un maillot et ce serait VRAIMENT pas de bol si je crevais…
Donc je parts direction Culoz où dès les premiers 500m je m’arrête pour enlever mon imper car je crève de chaud et 1 km plus loin je descends les manchettes car il fait vraiment bon. Je vais faire la montée en marcel, imaginez le tableau, je suis magnifique 🤣.
Les sensations sont excellentes et à 5 kms du sommet je fais demi tour pour rejoindre Anglefort car tout à l’heure je le montera en entier avec Bruno.
Je roule doucement car mon frein avant est bof et malgré mon bon éclairage il faut faire attention.
La route est pleine de gravillon sur 2 kms, pourvu que je ne crève pas, ouf, ça passe sans encombre.
Demi tour à Anglefort donc, le jour vient de se lever, j’enlève à nouveau mon imper que j’avais remis dans la descente. Les jambes tournent toujours bien et dans le passage gravillonné, arrive ce qui devait arriver, je perce de la roue arrière et il me reste encore 7 kms avant d’arriver au sommet. J’hurle comme un putois pendant 3 bonnes minutes en me demandant qui m’a jeté un mauvais sort. J’essaie de joindre Bruno mais je n’ai pas de réseau.
Pas le choix, je vais faire ces derniers kms sur la jante et j’arrive après beaucoup de temps au sommet complètement exténué. Il est 7h25 et je n’ai vu aucun cycliste. J’arrive enfin à joindre Bruno qui va me récupérer dans la descente mais il est hors de question que je remonte sur le vélo, ce serait bien trop dangereux. Je quitte mes chaussures et mes chaussettes et je commence à trottiner sur le bitume tout en poussant le vélo. Je décide après 500m de couper par les pâturages pour rejoindre la route en contrebas. Je ne sais pas si c’est la meilleure idée que j’ai eu car j’ai bien galéré car la pente était bien raide. Les vaches me regardaient d’un œil bizarre 😁. Je finis par arriver de l’autre côté en me félicitant de ne pas m’être tordu la cheville. Mes pieds sont plein d’herbe et de terre et m’essuie sur mon short qui m’aura quand même servi à quelque chose. Je reprends le bitume et mon petit trot. J’ai les bras bien ankylosés avec d’un côté mon vélo et mes chaussures/chaussettes de l’autre.
Après une bonne quarantaine de minutes, Bruno finit par me croiser et c’est avec soulagement que je peux monter dans sa voiture et me reposer un peu.
J’ai super mal aux pieds, rien de plus normal et je peux enfin remettre chaussettes et chaussures. Nous nous garons à Artemare, je procède à la réparation et nous pouvons repartir après avoir enfilé le maillot apporté par Bruno…
Direction à nouveau me concernant Culoz, je suis étonné de l’état de fraîcheur de mes jambes même si mon rythme a baissé. Je laisse partir Bruno qui arrivera au sommet 3 minutes avant moi. J’ai bien géré cette presque troisième ascension et au moment d’aborder la descente il se met à flotter, pas fort heureusement et nous descendons prudemment direction le col de la Biche par Brénaz. Bruno couine dès le pied du col à,ors que mes sensations sont excellentes. Je reste sur mon rythme, la p,une se fait plus forte et ça fait du bien car nous n’avons plus ce ressenti de moiteur particulièrement pénible.
J’arrive 2mn avant Bruno, petite photo pour immortaliser cet instant et nous décidons de basculer de l’autre côté pour aller jusqu’à la Croix et son magnifique paysage. Bruno est sympa car son dos commence à le faire souffrir.
Demi tour à la Croix pour rejoindre Artemare et la fin de notre sortie où le soleil fera son apparition dans la moitié de la descente.
Le bilan est finalement positif, une sortie dont je me rappellerai très longtemps, tout ça parce que j’ai oublié mon maillot de vélo.
122 kms…7h25 de pédalage…4530m D+…16,4 de moyenne.
A la prochaine,
Stef
De mieux en mieux ce Stéphane.
Je pense qu'il n'en existe qu'un comme toi 🤣 🤣 🤣
Captain
Et c’est largement suffisant je pense captaine😅