Citation de IGOR BEYER le juillet 1, 2024, 12:04 pm

Etape 3 Bellecin-Arbent

Après de bons orages dans la soirée, au réveil le ciel est gris, un peu de vent, mais pas de pluie. On devrait être tranquille jusqu’à 10h. Je prévoie quand même dans les poches les manchettes et l’imperméable car j’ai encore dans la tête le retour de Lyon – Mt Blanc ☹

Le départ est donné à 8h et je suis encore en première ligne avec mon dossard « 1 ». Une montée pour quitter le centre, une descente pas trop technique et nous traversons le pont de la Pyle au-dessus du lac de Vouglans. Un groupe d’une dizaine est parti devant et je n’ai pas cherché à m’accrocher vu le niveau. Du coup je me retrouve vite en chasse-patate car dans la seconde cote que je franchis sans faire trop d’efforts je e retrouve seul. Je roule bien mais sans forcer car l’étape n’est pas forcément facile. Un peu près Maisod et une route vallonnée, un allemand me rejoint et nous roulons ensemble. C’est ainsi que nous arrivons à Meussia, théâtre su chrono du jour, 10km pour 240m de D+. Nous attaquons à un bon rythme et je suis bien content de profiter de son aide. Après un début un peu pentu, c’est plus du faux-plat avant de retrouver du 5/6% avec de brefs passages à 7%. Un 3^ème larron revient sur nous et nous parvenons à nous accrocher. Un groupe de costaud nous enrhume en nous doublant dans un passage plus raide. Sur 2/3 relance je décroche un peu, mais je parviens à revenir. Ce serait con de perdre ma place sans avoir tout donné ☹ A mi-parcours cela devient plus roulant et nous avons les mains dans le creux du cintre. La route est bien humide, et régulièrement dans des virages un peu serrés je perds quelques mètres. Ce serait con de perdre sur une chute… Apercevant la banderole de chronométrage à l’entrée de Les Ronchaux, je finis en sprintant et essoufflé. Je n’aurais aucun regret.

En repartant nous passons la zone des lacs et contournons le lac de Grandvaux et son Abbaye éponyme et où se trouve le ravito. Le crachin s’étant calmé nous enlevons nos impers pour repartir avec une montée pour se réchauffer. Le profil est vallonné mais légèrement descendant jusqu’à Valfin où là se présente une longue descente qui nous amène à St Claude capitale de la taille des diamants, ce qui est moins connu 😉

Philippe décide pour nous de ne pas prendre l’échappatoire prévu par l’organisation par rapport à la météo. Et nous avons donc 12km de montée par le col du haut Crêt à 1125m d’altitude. A partir de là nous oscillerons un bon moment entre 1000 et 1200m d’altitude. Au sommet du col nous remettons nos impers car le crachin, voir pluie fine, sont persistants et il fait 13°C. Au ravito de Lamoura nous apprécions les boissons chaudes et j’ai les mains engourdies.

Nous repartons vers Lajoux, Les Moussières, le Crêt, et toujours cette pluie fine et froide…  Nous descendons enfin vers Les Bouchoux avant de rejoindre la route du col de la Croix de la serra. Le plus dur est derrière nous. A part une bosse dans la traversée de Viry. Il ne nous reste que la longue descente qui nous amène Arbent au terme de notre périple et on nous remet la médaille de « finisher » en franchissant l’arche bien humide et frais.

Pour cette dernière étape nous aurons parcouru 146km pour 24390m de D+.

Pour les détails : https://www.strava.com/activities/11777730772

Hélène, de notre groupe termine 4^ème féminine au pied du podium. A noter que la 1^ère féminine est 3^ème au scratch et qu’elle a réalisé le 9^ème meilleur chrono sur Strava dans le Gd Colombier.

En ce qui me concerne je perds 2 places au scratch et termine 23/85 classés (104 partants) mais conserve la 1^ère place de ma catégorie. Et c’est mon premier podium 😊 Je savoure car je ne sais pas si cela se reproduira 😉

Encore une fois une belle Forest’Cime, toujours dans la bonne humeur, une organisation impeccable et en sécurité avec un médecin, des infirmières et les motards tout au long du parcours pour signaler les zones à risques.

Alors à l’année prochaine ?