Nouvelle course dans la région au calendrier de l'AIN et pour une première ce fût un réel succès.
Initialement je ne devais pas pas y participer car en novembre j'hésitais à prendre le départ du 80 ou 120 km. Mais voila à force d'hésiter fin novembre toutes les course étaient complètes. 3000 inscrits en quelques semaines; impensable pour les organisateurs dès le première année. Faut dire que le Grand Colombier après le tour de France ça fait recette et les trailleurs sont tombés sous le charme de ces paysages grandioses. En plus de 3000 inscrits cette année il y a déjà 2000 candidats en attentes et qui seront prioritaires pour l'année prochaine. Ils ont intérêt à augmenter la jauge sans quoi ça va devenir comme l'UTMB ou d'autres course du même type.
Finalement un collègue blessé m'a donner son dossard sur le 44km et ses 2000D+. Départ de la maison pour Culoz à 6h00, arrivé peu après 7h00 pour récupérer le dossard. 7h45 je prends la navette pour me monter à Hauteville, lieu de départ du Maratrail. Petite attente dans le gymnase qui fait office de lieu de ravitaillement pour le 120 et 80 km. 9h00 je me prépare et je laisse mon sac de rechange qui me sera ramené à l'arrivée de Culoz .
Nous sommes 700 inscrits pour ce Maratrail de 44km. J'y retrouve des voisins de Charnoz et Romain DUBOIS ancien coureur de la BAC qui s'est mis au trail tout comme moi depuis quelques années.
9H30 départ donné dans une ambiance de feu au centre ville d'Hauteville avec sono à fond, fumigène et la foule des grands jours tout au long de la traversée de la ville. 3ème kilomètre et la première difficulté se présente, la montée de la Praille. Pas question de courir dans ces pentes ultra raides et les bâtons aident bien dans ce contexte. ça a le mérite de mettre tout le monde en fil indienne.
Descente dans la vallée pour prendre le premier ravitaillement au 13 ème kilomètre
Je recharge une flasque et mange 3 abricots sec. En haut il fait frais mais en bas le soleil commence à cogner. On attaque la deuxième difficulté avec passage au col de la biche ou il y a foule avec sono et encouragements puis passage au chalet d'Arvières ou je ne m'arrête pas car j'ai encore une flaque et ça m'emmènera jusqu'au prochain ravito. Ensuite c'est passage au col de Charbemenes avec de magnifiques vues sur les Alpes.
On le voit aussi s'approcher au fur et a mesure des kilomètres, celui qu'on attend tous, le Grand Colombier. La montée est technique et usante, mais la croix est là et ensuite le passage du col ou il y a foule. 30éme kilomètre, je recharge mes flasques pour les 14 derniers kilomètres. On grimpe en face sur la face sud jusqu'à la structure métallique et ensuite c'est un kilomètre hyper technique dans les rochers en descentes. Autant dire que je fait très attention de ne pas glisser et se faire mal, car ça ne pardonnerait pas. Je me fait doubler forcément. Après ce moment de stress un autre kilomètre plat avant d'attaquer les 12 kilomètres de descentes que je redoute car ça risque d'être long et dures pour les jambes. Le rythme est bon et le revêtement pas trop caillouteux. Au bout d'un moment je ressent mon mal de dos du début de semaine. Je serre des dents et continu avec une bonne foulée. J'ai un gars qui à pris ma roue depuis le haut et qui ne me lâche pas d'un mètre . ça me force à tenir le rythme, mais les kilomètres sont longs pour les jambes mais aussi pour la tête. Petit à petit je rattrape du monde et commence une belle remontada dans la descente. Tout le monde est cuit. Etrangement mes jambes sont bonnes pas de débuts de crampes, ça répond, alors j'allonge la foulée dans les 5 derniers kilomètres. Je double et redouble des coureurs. Le mal de dos est oublié, on aperçoit les maisons de Culoz, on reprend la route du grand Colombier. J'en profite pour discuter avec mon compagnon de descente tout contant d'avoir trouver quelqu'un pour lui donner le rythme. Avec le goudron de retour sur la fin j'accélère encore je double une féminine sur le plat à un kilomètre de l'arrivée, mon compagnon de descente terminera derrière en lui prenant quelques longueurs.
Voila satisfait de ma course, 93ème au scratch/652 classés en 5h20 et 2ème M4 à 19 secondes. Le vainqueur de la caté fini juste devant moi sans savoir. A mi course il avait 8min d'avance. Pour nous ramener sur terre, le vainqueur un Aindinois bien connu et Elite, termine en 3h37 c'est Arnaud Bonin. ça calme et ça vous remet à votre place. Autre perf la première féminine termine 4ème scratch en 4h02. Respect.
Bonne gestion de course, pas de crampes, juste le dos qui s'est réveillé un moment, mais vite oublié. Très bonne organisation. Un trail qui devrait vite avoir une bonne réputation et une envergure national.
Les résultats: https://www.yaka-chrono.com/results/2025/UTGC/
Fin du 2ème plateau de course à pied. Prochain plateau début septembre pour objectif majeur, les Templiers à Millau fin octobre.
Gus
Nouvelle course dans la région au calendrier de l'AIN et pour une première ce fût un réel succès.
Initialement je ne devais pas pas y participer car en novembre j'hésitais à prendre le départ du 80 ou 120 km. Mais voila à force d'hésiter fin novembre toutes les course étaient complètes. 3000 inscrits en quelques semaines; impensable pour les organisateurs dès le première année. Faut dire que le Grand Colombier après le tour de France ça fait recette et les trailleurs sont tombés sous le charme de ces paysages grandioses. En plus de 3000 inscrits cette année il y a déjà 2000 candidats en attentes et qui seront prioritaires pour l'année prochaine. Ils ont intérêt à augmenter la jauge sans quoi ça va devenir comme l'UTMB ou d'autres course du même type.
Finalement un collègue blessé m'a donner son dossard sur le 44km et ses 2000D+. Départ de la maison pour Culoz à 6h00, arrivé peu après 7h00 pour récupérer le dossard. 7h45 je prends la navette pour me monter à Hauteville, lieu de départ du Maratrail. Petite attente dans le gymnase qui fait office de lieu de ravitaillement pour le 120 et 80 km. 9h00 je me prépare et je laisse mon sac de rechange qui me sera ramené à l'arrivée de Culoz .
Nous sommes 700 inscrits pour ce Maratrail de 44km. J'y retrouve des voisins de Charnoz et Romain DUBOIS ancien coureur de la BAC qui s'est mis au trail tout comme moi depuis quelques années.
9H30 départ donné dans une ambiance de feu au centre ville d'Hauteville avec sono à fond, fumigène et la foule des grands jours tout au long de la traversée de la ville. 3ème kilomètre et la première difficulté se présente, la montée de la Praille. Pas question de courir dans ces pentes ultra raides et les bâtons aident bien dans ce contexte. ça a le mérite de mettre tout le monde en fil indienne.
Descente dans la vallée pour prendre le premier ravitaillement au 13 ème kilomètre
Je recharge une flasque et mange 3 abricots sec. En haut il fait frais mais en bas le soleil commence à cogner. On attaque la deuxième difficulté avec passage au col de la biche ou il y a foule avec sono et encouragements puis passage au chalet d'Arvières ou je ne m'arrête pas car j'ai encore une flaque et ça m'emmènera jusqu'au prochain ravito. Ensuite c'est passage au col de Charbemenes avec de magnifiques vues sur les Alpes.
On le voit aussi s'approcher au fur et a mesure des kilomètres, celui qu'on attend tous, le Grand Colombier. La montée est technique et usante, mais la croix est là et ensuite le passage du col ou il y a foule. 30éme kilomètre, je recharge mes flasques pour les 14 derniers kilomètres. On grimpe en face sur la face sud jusqu'à la structure métallique et ensuite c'est un kilomètre hyper technique dans les rochers en descentes. Autant dire que je fait très attention de ne pas glisser et se faire mal, car ça ne pardonnerait pas. Je me fait doubler forcément. Après ce moment de stress un autre kilomètre plat avant d'attaquer les 12 kilomètres de descentes que je redoute car ça risque d'être long et dures pour les jambes. Le rythme est bon et le revêtement pas trop caillouteux. Au bout d'un moment je ressent mon mal de dos du début de semaine. Je serre des dents et continu avec une bonne foulée. J'ai un gars qui à pris ma roue depuis le haut et qui ne me lâche pas d'un mètre . ça me force à tenir le rythme, mais les kilomètres sont longs pour les jambes mais aussi pour la tête. Petit à petit je rattrape du monde et commence une belle remontada dans la descente. Tout le monde est cuit. Etrangement mes jambes sont bonnes pas de débuts de crampes, ça répond, alors j'allonge la foulée dans les 5 derniers kilomètres. Je double et redouble des coureurs. Le mal de dos est oublié, on aperçoit les maisons de Culoz, on reprend la route du grand Colombier. J'en profite pour discuter avec mon compagnon de descente tout contant d'avoir trouver quelqu'un pour lui donner le rythme. Avec le goudron de retour sur la fin j'accélère encore je double une féminine sur le plat à un kilomètre de l'arrivée, mon compagnon de descente terminera derrière en lui prenant quelques longueurs.
Voila satisfait de ma course, 93ème au scratch/652 classés en 5h20 et 2ème M4 à 19 secondes. Le vainqueur de la caté fini juste devant moi sans savoir. A mi course il avait 8min d'avance. Pour nous ramener sur terre, le vainqueur un Aindinois bien connu et Elite, termine en 3h37 c'est Arnaud Bonin. ça calme et ça vous remet à votre place. Autre perf la première féminine termine 4ème scratch en 4h02. Respect.
Bonne gestion de course, pas de crampes, juste le dos qui s'est réveillé un moment, mais vite oublié. Très bonne organisation. Un trail qui devrait vite avoir une bonne réputation et une envergure national.
Les résultats: https://www.yaka-chrono.com/results/2025/UTGC/
Fin du 2ème plateau de course à pied. Prochain plateau début septembre pour objectif majeur, les Templiers à Millau fin octobre.
Gus
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LALAUFRANCOIS BONHOMMEPATRICK BESACIERNICOLAS DEMAGNYPATRICK GRANDJEANGILLES RAMAINBRUNO VALENTINPATRICE BRISBART
